La Mostar touristique, avec le pont ottoman et le pont en dos d'âne.
La Mostar marquée par la guerre civile, avec d'abord le musée de l'histoire, puis un bâtiment parsemé de trous d'obus.
langue : bosniaque, serbe, croate, anglais parlé par les enfants et ceux qui travaillent dans le tourisme
monnaie : BAM (1 BAM = 0,5 EUR), c'est à dire un mark allemand (change fixe avec l'euro) ; on peut aussi payer en euros
prix d'une chambre : 20€ pour 2 dans une auberge toute proche du centre
prix d'un repas : à partir de 5€
prix des transports : les bus inter ville ne sont pas très chers, nous avons pris Eurolines
propreté : Le centre touristique était très propre, mais les ruisseaux et les fossés servent de caniveaux, les maisons détruites restent en ruine et la pollution n'est pas négligeable
criminalité : faible, mais les mendiants sont nombreux.
Sur la route de Split à Dubrovnik, à moins de prendre le ferry, il faut passer par la Bosnie. Le trajet ne dure que quelques km et nous ne nous sommes arrêtés que quelques minutes à l'aller. Mais en revenant de Dubrovnik, nous avons décidé de passer par Mostar, ancienne ville ottomane, dont l'architecture attire de nombreux touristes - dont nous. Nous y avons passé la journée et la nuit du 11 août 2009.
Nous arrivons donc en bus Eurolines à travers les montagnes des Balkans, où les drapeaux croates et les églises catholiques se transforment progressivement en mosquées. Mostar compte de très nombreuses petites mosquées, désaffectées du temps des communistes puis abîmées durant la guerre civiles, aujourd'hui restaurées par l'UNESCO. Ses atours les plus célèbres sont cependant son pont en dos d'âne encadré de deux tours de défense.
De très nombreuses échoppes de tourisme ainsi que des restaurants entourent les rues en galets cimentés, ainsi que quelques musées présentant l'histoire de la ville, avec une préférence pour la guerre civile.
Effectivement, il suffit de faire 200 mètres pour expérimenter les effets dévastateurs de cette guerre. Contrairement aux ponts et mosquées du centre, les maisons détruites ou perforées par des obus se dressent encore en de nombreux endroits, et les panneaux "danger, ruines" sont légion ! De même, les montagnes alentours conservent de nombreuses maisons abandonnées et chantiers jamais achevés.
La Mostar touristique, avec le pont ottoman et le pont en dos d'âne.
La Mostar marquée par la guerre civile, avec d'abord le musée de l'histoire, puis un bâtiment parsemé de trous d'obus.