langue : Grec ; anglais parlé par 15% de la population, notamment tous les acteurs du tourisme
monnaie : euro
prix d'une chambre : inconnu
prix d'un repas : inconnu
prix des transports : Les bus interurbains ne sont pas chers, environ 1€ les 10 km.
propreté : La pollution n'est pas très élevée sur l'île et les décharges publiques ne sont pas visibles. On peut seulement regretter le nombre de carcasses de maisons et hôtels en béton sur la côte.
criminalité : Aucune là où nous sommes allés
Où peut-on se baigner en plein air en mai ?
En mai 2013, il fallait vraiment être très au sud de l'Europe pour pouvoir éviter la pluie. Et même en Crête, l'île la plus méridionale d'Europe, il a plu quelques fois durant la semaine où nous y étions. Heureusement, la piscine n'était pas froide, et la mer encore moins !
Nous sommes arrivés en Crête le 6 mai vers 22h... Et le lendemain, nous n'avions rien d'autre de prévu que la piscine et la plage. Nous avons donc attendu le mercredi pour voyager à travers l'île.
Mercredi 8 mai, nous sommes partis à la découverte des montagnes. Et également de la pluie, qui n'a pas cessé de la matinée. L'île est une succession de montagnes, et nous avons commencé par les hautes montagnes du centre de l'île. Notre car nous a d'abord emmenés dans un petit village avec une petite église, puis dans une grande grotte au coeur de la montagne. Nous sommes ensuite partis dans un autre village afin de profiter d'un immense restaurant où l'on peut manger à l'ombre des marronniers. Mais la pluie nous a chassés à l'intérieur, où Joseph s'est installé à côté de son nouveau copain Lucas, 8 ans.
Puis la pluie a cessé, et Joseph et Lucas sont sortis dehors, rapidement suivis par Guillaume, où ils ont fait la connaissance des chèvres qui mangent les restes de pain. Enfin, nous avons également eu droit à une animation : la confection de gâteaux au fromage de chèvre ; une sorte de raviolis... Pendant ce temps, les hommes nous offraient leur raki, l'alcool local !
Le lendemain soir, on nous a emmené dans un immense cabaret, dont la troupe de danseurs interprète des scènes mythologiques ainsi que des danses traditionnelles. A la fin, on nous a tous invités à venir danser ; Joseph en a bien profité avec maman, papa, puis une danseuse pro !
Le vendredi, en allant à La Canée, nous nous sommes arrêtés dans le célèbre monastère d'Arkadiou, avec sa belle église ancienne et ses bâtiments de plusieurs siècles. La cave n'a pas survécu, du moins sa voute : assiégés par les turcs, les résistants s'y sont fait sauter avec les réserves de poudre. C'est donc un mémorial très important pour les Grecs.
Tous les voyages organisés comportent leurs inévitables haltes dans des ateliers traditionnels-boutiques à touristes. Mais ils vous conduisent aussi au bout du monde, dans de petites églises et au fond d'immenses grottes... Et dans de sympathiques petits restaurants-self... de 1000 personnes avec d'intéressantes attractions : des chèvres dans la cour !
Lors de la soirée spectacle crétoise, Marie et Joseph dansent sur scène
Le monastère orthodoxe d'Arkadiou est célèbre pour sa résistance héroïque face aux Ottomans
Le jeudi 9 mai, nous avons découvert les ruines d'un immense palais Minoen : Knossos. Notre sympathique guide nous a promenés au milieu d'une foule nombreuse de coréens et autres touristes de tous poils à travers les quelques salles visitables du site. Joseph et Guillaume ont surtout aimé jouer dans les vieilles pierres...
Ensuite, nous sommes redescendus vers la capitale, Héraklion, autrefois Candie, afin de découvrir les rues de cette cité forgée par de nombreuses civilisations. La première chose qui surprend, ce sont les avions qui décollent et atterrissent juste au dessus de la ville, dans un bruit terrible. La deuxième chose, c'est le nombre de boutiques à touristes, les fish spa et autres officines de location... Nous avons essayé d'acheter de l'huile d'olive, mais la bouteille de test était la même quelque soit l'huile !
Si l'on va plus loin que les boutiques, et que l'on fait abstraction des avions, on découvre de magnifiques hôtels particuliers, des monuments et des églises. Le grand port a gardé son caractère vénitien, avec sa forteresse, son interminable jetée et son phare en pierre.
Nous avons pique-niqué sous un abri et nous avons repris un bus interurbain pour rejoindre notre hôtel, car la visite au pas de course ne nous convenait pas totalement ! Guillaume a eu très chaud dans sa poussette et il a vidé toute une bouteille lorsqu'il s'est réveillé !
Le plus beau site Minoen de Crête : Knossos, proche de Héraklion
Une fontaine vénitienne et la forteresse vénitienne de l'ex-Candie, capitale de l'île, qui résista durant 21 ans au siège des Ottomans
Vendredi 10 mai, notre car nous emmène à l'autre bout de l'île, à La Canée. Afin de ne pas troubler la tranquillité des terrasses qui entourent le petit port historique de la ville... il n'y a aucun bateau ! Nous avons mangé dans l'un de ces restaurants, avec Joseph et Guillaume qui voulaient sans cesse aller voir l'eau !
Puis nous avons fait un tour dans les vieilles ruelles de la ville, où l'on peut voir la trace d'anciens édifices vénitiens, ainsi que de mosquées ou de thermes ottomans. Tous les musulmans de Grèce ayant été échangés contre des Grecs orthodoxes de Turquie en 1922, ces bâtiments sont depuis lors désaffectés ou affectées à d'autres usages...
Ici encore, les épais remparts vénitiens n'ont pas épargné aux habitants les attaques de Barberousse puis l'invasion des ottomans... Mais ils sont encore debout, contrairement à ces derniers !
Après un court temps libre dans le cartier vivant de la cathédrale, nous reprenons le bus pour revenir vers Réthymnon.
La Canée, grand port vénitien, garde la trace de ses occupants italiens puis turcs. La cathédrale orthodoxe occupe la place d'un ancien monastère vénitien.
Après la visite de Hania, nous poursuivons par sa petite soeur Réthymnon, plus ancienne mais plus petite. Est-ce la raison pour laquelle nous n'y avons passé qu'une petite heure ? Juste le temps de partager une glace avec Joseph et Guillaume. Mais pas suffisamment pour découvrir les particularités de la ville, pourtant très attirante avec son pittoresque petit port et sa belle plage...
Cette antique cité grècque possède un charmant port vénitien, des petites ruelles ottomanes et une belle plage arborée.
Samedi 11 mai, nous décidons de visiter enfin à notre rythme. Nous prenons donc le bus interurbain vers Saint Nicolas, ville de l'est de l'île réputée la plus chique des stations balnéaires. C'est d'ailleurs ici que Zeus aurait amené la princesse Europe, fondant ainsi notre civilisation !
Nous avons donc pique-niqué sur les hauteurs du fameux lac sans fond, puis nous sommes descendu prendre un verre sur les nombreuses terrasses qui l'entourent. Hormis les bar-restaurants et les plages, il n'y a pas grand chose à faire à Saint Nicolas. De plus, la ville est très vallonnée et remplie d'escaliers, nous avons donc bien peiné sur les rues commerçantes avec notre poussette !
A partir de 16h, les cars de touristes débarquent le long de la mer... puis repartent une heure plus tard ! Et c'est déjà une bonne consolation d'avoir le loisir de découvrir les petites ruelles de la ville avant de reprendre notre bus...
Autour du lac sans fond, une multitude de bars profitent de l'esplanade, avec pour l'un d'eux des balancelles !
Cette chique cité balnéaire jouit d'un petit port où l'on voit les poissons, ainsi que la statue de la princesse Europe. La princesse phénicienne Europe fut enlevée par Zeus (sous la forme d'un taureau) qui l'emmena en Crète, ou elle mit notamment au monde Minos, légendaire roi des Minoens.
Lundi 13 mai est notre dernière journée sur l'île. Nous profitons de la navette de l'hôtel pour découvrir la station balnéaire la plus proche : Hersonissos. Curieusement, c'est une ville importante, au pied des montagnes, avec un charmant petit port, une plage très touristique et plein d'activités en tous genres.
Ce jour là, le vent est trop fort pour les sorties en bateau, mais la mer est très bonne et avec Joseph, nous n'hésitons pas à y plonger ! Sauf qu'elle n'est pas profonde et bordée de rochers, heureusement couverts de petite mousse. Il faut donc s'aventurer un peu plus loin pour réussir à nager.
Nous avons un peu plus de mal à retrouver notre chemin vers la navette tellement la station est grande ! Pourtant, nous prenons l'avion le soir même et il ne faut pas la rater ! Nous nous retrouvons finalement, mais l'avion lui arrivera avec deux heures de retard, donc Joseph et Guillaume se sont couchés à 3h du matin... Et levés à 7h30 pour l'école / la crèche le mardi matin !
Cette station balnéaire possède une magnifique plage très fréquentée ainsi qu'un charmant petit port de pêche.
Notre bel hôtel se trouve à Anissaras, lieu dit sans intérêt si ce n'est la plage et les quelques boutiques élémentaires.
Mais nous avons une belle grande chambre (bien pleine avec nos 3 lits dont 1 lit parapluie) et surtout une grande piscine. Joseph a appris à nager avec sa bouée sur le dos et il ne cesse d'en faire le tour. Guillaume aussi adore l'eau mais il a plus de mal à entrer dedans avec ses petits brassards. Ensuite, la douche chaude ne parvient pas à les réchauffer complètement, et le sèche-cheveux s'impose !
Notre hôtel domine la côte, avec sa belle piscine bordée de quelques transats et agrémentée d'un bar...
La plage n'est pas tout près ; il faut marcher environ 1 km pour atteindre le "village" Anissaras, uniquement composé d'hôtels, de restaurants et de magasins.