langue : Japonais ; anglais parlé par 5% de la population, surtout les jeunes citadins
monnaie : yen (1 EUR = 110 JPY)
prix d'une chambre : de 50 000 à 100 000 yens
prix d'un repas : à partir de 1 000 yens
prix des transports : Tram et bus: 150 yens ; métro: 170 à 320 yens selon la distance ; train beaucoup plus cher mais nous avions des Japan Rail Pass à 500€ les 3 semaines.
propreté : Rues et souterrains extrêmement propres, toilettes publiques impeccables, on se déchausse dans les musées et les auberges... très peu de poubelles publiques
criminalité : les japonais sont très honnêtes et très disciplinés, on se sent partout en sécurité.
Enfin nous sommes partis au Japon, après avoir repoussé nos vacances de mai 2011 à Août 2011. Bien entendu, nous ne l'avons pas regretté, et nous n'avons même pas eu trop chaud.
Notre vol Air France nous a déposés à Tokyo à 8h du matin. Le temps d'échanger nos Japan Rail Pass et de réserver nos billets de train, nous étions dans le Shinkansen direction Kyushu (l'île du sud de l'archipel). Nous avons passé la journée à admirer le mont Fuji et la côte sud du Japon, ainsi qu'à dormir dans les nombreux tunnels de la ligne.
Nous sommes arrivés à Fukuoka, la plus grande ville de l'île, à 18h. Les principales attractions de cette ville sont le centre ville (Tenjin) et Canal City, un complexe commercial et hôtelier futuriste. Cependant, nous avons commencé par tous nous laver. Puis nous sommes sortis manger à Tenjin. Mais Joseph s'étant endormi, il s'est réveillé affamé à Canal City. Heureusement, nous lui avons acheté une petite pizza. Après, il ne voulait plus dormir !
Un shinkansen, le train rapide japonais. A la différence du TGV, il circule uniquement en voie spéciale, et s'arrête au centre-ville.
Des marionnettes gonflables à Canal City
Le lendemain samedi, nous avons quitté Fukuoka pour Nagasaki, seule ville autorisée à commercer avec les Européens du temps des samouraïs. Nous étions logés dans une sympathique auberge familiale où nous sommes restés deux jours.
Le jour de notre arrivée, nous avons visité le Glover Garden et l'église catholique d'Oura, dédiée aux 26 catholiques crucifiés en 1597, à l'époque où il fut interdit, et où le Japon ferma ses ports aux étrangers. Le soir, nous avons mangé dans le quartier de Shian Bashi, ancien quartier des plaisirs, célèbre pour ses restaurants chinois.
Le dimanche, nous allons à la cathédrale, et nous arrivons un peu tard pour la messe de 9h30, après s'être trompé d'arrêt. Malheureusement, à la sortie de la messe, il pleut, et nous visitons le Jardin de la Paix (mémorial de la bombe A) sous la pluie.
Comme la pluie ne s'arrête pas, nous passons l'après-midi dans le musée d'histoire et de culture de Nagasaki, qui est très intéressant, même pour les enfants ! Puis nous visitons le temple bouddhiste de Shofuku-ji entre les gouttes. Heureusement, la plus s'est arrêtée le soir et nous pouvons retourner dîner dans le quartier chinois.
L'église catholique d'Oura et le Glover Garden.
Le parc de la paix à Nagasaki, proche de l'épicentre de la bombe atomique.
Le lundi 15 août, nous reprenons le train pour Hiroshima - nous quittons donc Kyushu pour Honshu, l'île principale du pays. Pour la deuxième fois, nous visitons un Parc de la Paix dédié à la mémoire de la Bombe A, mais cette fois sous un chaud soleil. Puis nous allons voir ce qu'il reste du château d'Hiroshima, c'est à dire un grand parc et une haute tour.
Le lendemain, nous décidons d'aller visiter l'île de Miyajima, très célèbre pour son temple bouddhiste sur pilotis au dessus de la mer. Nous prenons donc le train assez tôt afin de le voir à marée haute. Les petites plaquettes en bois garnies d'intentions de prière bruissent les unes contre les autres dès qu'un coup de vent les remue. Cela a beaucoup intéressé Joseph, de même que jeter des pièces dans les offertoires devant chaque représentation du Bouddha.
Encore plus intéressants pour Joseph, les cerfs et les faons de l'île, absolument pas sauvages, qui viennent réclamer de la nourriture aux touristes et se nourrissent de papier. Au déjeuner, nous profitons de toutes les spécialités locales en vente dans le village qui longe le temple : brochettes de pâté de poisson, gâteaux gaufrés...
De retour à Hiroshima, nous dînons dans le quartier branché. Un serveur anglophone très sympathique nous sert un apéritif de fruits de mer et un plateau de sushis avec de la bière sans alcool. En prime, Joseph a droit à du poulet frit.
Une tour du Hiroshima-jo (château), et le dôme de l'ancien centre du commerce, détruit par la bombe atomique.
Le temple "flottant" sur l'île de Miyajima, avec les intensions de prière sur des petites plaquettes en bois.
Mercredi 17 août, nous prenons le ferry direction Shikoku, 3e plus grande île du Japon, assez provinciale et connue pour le pèlerinage des 88 temples qui en fait le tour. C'est un très beau voyage au milieu d'une multitude d'îles, la plupart inhabitées. Nous arrivons vers midi au port de Matsuyama et nous prenons un petit train local vers le centre ville.
Matsuyama est une charmante ville balnéaire très apprécié pour ses onsen (sources chaudes). Pour cette raison, nous avons réservé 2 nuits dans un hôtel avec un onsen (1 pour chaque sexe: les onsen ne sont pas mixte ; on s'y baigne nu). Sans prendre le temps d'en profiter, nous pique-niquons rapidement et escaladons la colline sur laquelle trône le château médiéval de Matsuyama. Cela nous prend un certain temps avec la poussette et le bébé dans le ventre, et nous comprenons enfin pourquoi tous les Japonais prennent le télésiège !
Cela dit, la vue sur la ville est très dégagée, on voit même la mer au loin. Le Matsuyama-jo est l'un des plus intéressant du Japon: datant de l'époque médiévale japonaise (XVIIe siècle), il abrite une intéressante collection d'accessoires de l'époque des samouraï dans ses vastes étages. Avant de descendre de la colline, nous prenons une glace que Joseph s'approprie ; nous avons du mal à l'empêcher de s'en mettre partout. Il nous laisse volontiers la poire.
Le soir, nous profitons du onsen de l'hôtel, dont nous découvrons les pratiques: 1-on se lave bien partout, assis devant un robinet de douche, 2-on peut entrer dans le onsen, dont la température oscille entre 39 et 41°C. Trop chaud pour Joseph, qui joue avec les bassines. Ensuite, nous sortons dîner dans un restaurant ou personne ne parle anglais. Heureusement, les hôtes sont très sympathiques et nous cuisinent plein de spécialités: beignets de poulpe et de poulet, gyosa, omelette, riz aromatisé... Ils offrent également du jus d'orange à Joseph.
Le lendemain matin, nous retournons au onsen de l'hôtel ; il faut le rentabiliser ! C'est le seul intérêt de cet hôtel, dont les chambres sont très petites. Puis nous suivons le tramway en direction du Dogo Koen, un parc qui domine le quartier balnéaire de la ville. Puis nous reprenons notre marche vers le grand temple bouddhiste d'Ishite-ji, 51e du pèlerinage. Puis nous revenons vers le temple shintoïste Isaniwa-jinja, au sommet d'une centaine de marches que Joseph a courageusement escaladées. Et nous finissons par le Dogo Onsen, plus ancien onsen de la ville. Joseph vient avec moi du côté homme. A l'étage, on peut prendre le thé en kimono traditionnel. Nous revenons à l'hôtel en prenant un tramway à vapeur - les 2 premiers tramways à vapeur mis en service dans la ville circulent encore aujourd'hui quotidiennement !
Le soir, après un passage au onsen de l'hôtel ;-) nous sortons dans un restaurant de nouilles multicolores (goshiki somen), spécialité de la ville. Joseph n'étant pas très sage, nous avons droit à une salle privative !
Matsuyama-jo, le château de Matsuyama, qui domine les environs.
Le temple bouddhiste d'Ishite-ji et la pagode shintoïste Isaniwa-jinja.
Parmi le folklore de Matsuyama, il faut noter le vieux tramway à vapeur, et les goshiki somen (fines nouilles multicolores).
Le 19 août, après un passage au onsen de notre hôtel, nous prenons le train pour Takamatsu (toujours sur l'île de Shikoku). Nous y avons réservé un hôtel très bon marché avec une très grande chambre, dont le propriétaire parle très bien anglais et est très sympathique.
Takamatsu comporte 2 sites d'intérêt: les restes du château de la ville et un magnifique parc de l'époque d'Edo. Nous commençons par visiter le Takamatsu-jo, qui possède un joli petit parc et quelques salles d'apparat. Puis nous prenons le train pour rejoindre le Ritsurin-koen, immense parc au pied d'une colline construit par les seigneurs de Takamatsu. Le soir, nous profitons d'un très bon restaurant de Udon conseillé par le propriétaire de l'hôtel.
Takamatsu-jo, le parc à l'emplacement de l'ancien château de la ville.
Le fameux jardin Ritsurin-koen, l'un des plus vaste du Japon datant de l'époque féodale, principal site touristique de la ville.
Notre luxueuse suite d'hôtel...
Le samedi 20 août, nous quittons Shikoku par un immense pont de chemin de fer, et nous rejoignons le Kansai, coeur historique et culturel du Japon. C'est par Nara que nous commençons, première capitale permanente de l'empire.
A Nara, il n'y a plus de palais, mais un immense parc rempli d'anciens temples et de biches réclamant de la nourriture aux touristes. Malheureusement, il pleut et nous sommes assaillis par les moustiques. Nous commençons par visiter le Kofuku-ji, puis le Todai-ji, immense temple bouddhiste avec un grand Bouddha nommé Daibatsu dan, et deux gardien gardant l'entrée.
Le soir, l'auberge toute neuve dans laquelle nous étions nous donne un bon plan de sortie : la fête des lumières, dans un grand parc devant un temple shintoïste. Il y a beaucoup de jeux pour enfant, plein de lanternes de formes variées, théâtres d'ombres, un défilé en habit de lumière, des chemins éclairés de lampions, et enfin, une multitude de lumières devant le temple.
Le soir, nous découvrons l'okonomiyaki (grande omelette), dont nous nous régalons avec des nouilles sautées.
L'immense temple de Kofuku-ji, le grand buddha Daibatsu dan, et une biche s'intéressant au goûter de Joseph.
Le dimanche matin, nous prenons un train local pour Kyoto, capitale historique et culturelle du Japon. Nous commençons par le To-ji le jour du marché. Nous pique-niquons dans ce temple bouddhiste célèbre pour sa pagode la plus haute du Japon. Puis comme il pleut, nous allons au musée de la locomotive à vapeur. Comme beaucoup de musées japonais, il y a plein de jeux pour enfants: un grand labyrinthe, des rails de train en plastique, plein de trains électriques dans des maquettes, et même... Un vrai train à vapeur qui nous a emmené faire un tour le long des voies de chemin de fer.
Après le musée, nous visitons rapidement le temple bouddhiste Higashi Hongan-ji, en partie en travaux; Le soir, nous mangeons du côté de la pagode Yasaka.
Le lendemain, il fait beau ! Nous prenons un train local plus beaucoup de marche pour rejoindre le Kinkaku-ji, c'est à dire le pavillon d'or, magnifique petite pagode dorée juchée sur les bords d'un lac. Comme tous les temples de Kyoto, elle est entourée d'un magnifique jardin à la mousse soigneusement entretenue et aux allées de graviers ratissées en permanence. Nous continuons la journée par un jardin zen proche du temple, le Ryoan-ji. Un jardin zen est en général constitué d'un grand rectangle de graviers consciencieusement ratissés, avec quelques rochers posés dessus entourés d'un peu de mousse.
Puis nous reprenons le train et nous nous rendons au Nijo-jo, le palais du shogun, chef militaire et administratif du Japon à l'époque des samouraïs. Il est ceint par 2 rangées de remparts et de douves, les tentures sont magnifiquement peintes et le parquet fait un piaillement de rossignol lorsqu'on marche dessus (afin de prévenir toute approche d'assassin). Bien qu'il soit au centre de la ville, l'atmosphère est particulièrement calme.
Enfin, nous achevons notre journée par le temple shintoïste Shimogamo-jinja, dédié aux divinités de l'agriculture. Nous en descendons par un joli petit chemin bordé d'arbres et d'un ruisseau - et aussi de moustiques. Notre ryokan étant lui aussi face à un petit canal, nous nous sommes beaucoup fait piqués à Kyoto.
Notre 3e et dernier jour à Tokyo fut consacré aux temples de l'est de la ville. Nous avons débuté au Ginkaku-ji, le pavillon d'argent. Malheureusement, il n'est pas argenté ! Puis nous avons pris le chemin des philosophes - le Tetsugaku-no-michi, qui nous a conduit jusqu'au Nanzen-ji, un grand sanctuaire bouddhiste.
Nous avons continué notre balade dans le sud de Higashiyama, le quartier traditionnel de Kyoto, avec ses petites échoppes et ses geishas (nous en avons vu 2). Enfin, nous arrivons au grand sanctuaire shintoïste Kiyomizu-dera, où l'on trouve plein d'accessoires pour toutes les prières possibles. Marie et moi avons réussi le test de marcher les yeux fermés d'une pierre à l'autre écartées de 18 m. Puis nous avons fait la queue pour que Joseph puisse prendre l'eau d'une cascade sacrée à l'aide d'une immense cuillère.
Le soir du 23 août, nous avons visité dans le quartier animé de Gion le temple shintoïste Yasaka-jinja, ouvert toute la nuit et illuminé par des lanternes. Et nous avons fêté nos 3 ans de mariage dans un sympathique restaurant du quartier !
Le musée des locomotives à vapeur de Kyoto.
Le Kinkaku-ji (pavillon d'or) et le jardin zen Ryoan-ji, avec ses galets alignés plantés de rochers.
Le Shimogamo-jinja, dans une coulée de verdure, avec Joseph accroupi sous la porte.
Le quartier de Higashiyama avec ses petites boutiques traditionnelles et ses femmes en kimono. Plus au sud, le sanctuaire bouddhiste Nanzen-ji, puis plus loin dans la montagne, le sanctuaire shintoïste Kiyomizu-dera, qui domine Kyoto.
Nous quittons Kyoto après avoir visité la gare du haut de laquelle on peut admirer le centre-ville. Notre train nous amène du côté de la mer du Japon en longeant un immense lac intérieur. Notre auberge à Kanazawa est une toute petite maison, très ancienne, le long d'un petit canal. Cette petite ville est célèbre pour son quartier des samouraïs, mais elle possède aussi un grand parc de l'époque d'Edo, un château, et un quartier des geishas (autrefois).
Nous commençons par visiter une maison de samouraï à Nagamachi, surtout intéressante pour son jardin. Puis nous visitons le Kenroku-en, l'un des plus beaux parcs de l'époque d'Edo. Juste à côté se trouve le Kenroku-jo, le grand château qui domine la ville avec ses épaisses murailles. Enfin, nous avons le temps de faire un petit tour dans le quartier des geishas, de l'autre côté de la rivière, avec ses petites maisons traditionnelles. Les boutiques ne nous aurons pas attendues, tout comme celles du marché Omicho sur le chemin du retour à l'hôtel.
Le soir, nous trouvons avec difficulté un restaurant familial très convivial qui nous installe au bar. Nous mangeons d'excellentes spécialités pour quelques centaines de yens: des Oden (pain de poisson, steak de tofu...), 2 brochettes et une aubergine grillée. Joseph apprécie beaucoup d'être au bar !
Le quartier des samouraïs, avec ses petits jardins soignés, et le quartier des geishas, avec ses petites maisons en bois.
Le Kenroku-en est l'un des plus beaux jardins de l'époque d'Edo. Quant au Kenroku-jo, c'est l'un des plus grands châteaux encore debout.
Notre périple se complique: nous nous enfonçons dans les Alpes japonaises pour atteindre le petit village traditionnel de Takayama, dans les gorges du Hida. Pour l'atteindre, nous changeons 2 fois de train, les deux derniers étant de petits tortillards escaladant les profondes gorges. Joseph était ravi de pouvoir les "conduire" !
Nous arrivons enfin à l'auberge de jeunesse sous la pluie. Malheureusement, il est temps de visiter et nous repartons dans le quartier traditionnel. Nous commençons par un pique-nique dans un supermarché - oui, ça se fait ! Puis nous découvrons les vieilles demeures en bois servant actuellement de boutiques de saké et autres produits du terroir. Nous visitons le musée des marionnettes avec démonstrations et exposition de masques de lion. Joseph adore. Le soir, nous mangeons des brochettes de boeuf de Hida (succulente spécialité locale) dans un restaurant branché.
Le lendemain, il pleut mois. Nous commençons par le marché où nous faisons quelques bonnes affaires, et nous partons au musée de plein air Hida no Sato, qui reconstitue un village du début XXe. Comme on peut rentrer dans chaque maison/temple/moulin/atelier, cela nous prend tout l'après-midi. De plus, il y a un espace jeu, et un lac avec un cygne ; dès que Joseph le voit, il dit "regarde !". Le soir, nous allons dans un petit restaurant local où l'on peut manger au comptoir, ce qui amuse beaucoup Joseph.
On atteint Takayama par une charmante petite vallée sinueuse. Comme partout au Japon, il y a bien un train qui y roule, mais pas des plus modernes !
Les boutiques de Takayama se trouvent dans de vieilles maisons traditionnelles. Un musée présente les marionnettes présentées lors de la fête annuelle du village.
Le musée en plein air Hida no Sato présente des habitations du début du XXe siècle et même beaucoup plus vieilles.
Nous quittons progressivement la vallée du Hida pour rejoindre le port de Niigata, d'où nous pourrons nous embarquer pour Sado ga Shima, 6e île du pays située dans la mer du Japon, et célèbre pour ses batteurs de tambour et son folklore. Partis de l'hôtel à 7h30, nous n'arrivons sur l'île qu'à 18h30, après 2h30 de ferry. L'avantage étant que nous avons pu découvrir l'immense petite île petit à petit depuis le pont du bateau. Nous prenons un bus et arrivons dans notre auberge au beau milieu de la campagne à 19h. C'est ouvert, mais il n'y a personne ! Comme les douches sont communes, nous en profitons pour donner son bain à Joseph. La propriétaire, charmante et le coeur sur la main, n'arrive qu'à 20h30 avec d'autres locataires américains. Elle nous avait oubliés !
Dimanche 28 août, nous partons à la découverte de l'île. A pieds puis dans la voiture d'un ami japonais de notre hôte, nous arrivons à la plage de Sawata. Nous nous rendons compte que l'île est très grande ! Puis nous marchons jusqu'à une autre plage, et nous rencontrons une église sur le chemin. Comme c'est dimanche, nous nous arrêtons. La pasteur de la communauté nous propose de nous conduire à la plage suivante ! Nous en profitons et nous nous baignons à nouveau.
Le soir, à notre arrivée à l'auberge (en bus), le japonais qui nous a conduits le matin nous propose d'aller voir un théâtre Nô, dans un temple shintoïste. C'est le théâtre traditionnel, très lent, donné par les habitants à des occasions spéciales. Joseph a du mal à rester concentré du début à la fin, mais c'est une expérience très intéressante.
Pour notre deuxième journée sur l'île, nous suivons les conseils de notre hôte qui nous propose d'aller voir la mine d'or de Aikawa... Elle nous emmène même jusqu'au bus ! La première partie de la mine présente l'extraction au XIXe siècle, avec ses petites galeries et tous les métiers connexes que la mine avait générés. Dans la deuxième partie de la mine, on découvre les vastes tunnels creusés pour faire passer les petits trains au XXe siècle, ainsi qu'une salle des machines à l'extérieur et un téléphérique. Aujourd'hui la mine est fermée depuis 1989, et la ville s'est vidée.
L'après-midi, nous retournons à la plage de Sawata où nous faisons nos courses et nous nous baignons. Le soir, notre ami japonais nous emmène avec les 2 américains au feu d'artifice de Oggi, à l'autre bout de l'île. Sur la route, nous nous arrêtons au curry bus pour manger du riz au curry, spécialité japonaise.
Le lendemain matin, c'est notre hôte japonaise qui nous accompagne au port pour reprendre le bateau, direction Niigata puis Tokyo.
Joseph dans le bateau au port de Ryotsu ; Joseph et Benoît dans la mer du Japon à Sawata ; et enfin Benoît sur la plage de Manoshinmachi.
Une pièce de théâtre Nô, en costumes traditionnels.
Nous avons passé la journée du 31 août à Nikko, grâce à un aller-retour en shinkansen depuis Tokyo. Nikko a servi de sanctuaire aux empereurs de la période Meiji, c'est un village de montage au bout duquel un pont mène à une colline boisée couverte de temples, de rangées de petites lanternes de pierre et de moines bouddhistes.
Nous avons visité les principaux sanctuaires bouddhistes et shintoïstes entre éclaircies et ondées. Puis nous sommes allés visiter le palais impérial où s'était réfugié l'empereur pendant la guerre, ainsi que le parc qui l'entoure.
Nous arrivons à Tokyo le mardi 30 août à midi, après 1 heure d'hydroglisseur et 2h de shinkansen. Nous avons donc le temps de visiter Shinjuku, le quartier des affaires de Tokyo. L'hôtel de ville de Tokyo, 2 tours de 45 étages, domine ce quartier, et on peut monter au sommet. Nous visitons les magasins du quartier et allons au Yoyogi koen, parc boisé qui abrite le sanctuaire shintoïste Meiji-jingu. Nous finissons la journée par le quartier Omotesando et ses boutiques chics. Dans une galerie d'art, nous mangeons un okonomiyaki et un yasai-itame que nous faisons nous-même.
Le lendemain, nous passons la journée à Nikko.
Le jeudi, nous partons nous promener dans le quartier Kagurasaka, quartier des expatriés selon le Lonely Planet. C'est un quartier sympathique un peu en hauteur et beaucoup moins dense que le reste de la ville. A 13h30, nous avons rendez-vous pour visiter le palais impérial. La visite est gratuite, mais il faut s'inscrire longtemps à l'avance et bien rester dans le rang lors de la visite guidée du jardin. Derrière le palais impérial s'étend un très grand parc marquant l'emplacement de l'ancien palais impérial de l'époque Meiji, détruit durant la IIe guerre mondiale. Et après avoir traversé une succession de parcs et de jardins, on arrive au temple shintoïste Yasukuni, dédié aux victimes des guerres du XXe siècle.
Le soir, nous découvrons le Sony Centre, qui présente toute la gamme de produits technologiques commercialisé par la firme japonaise. Joseph aime beaucoup les écrans de télé et les caméras. Puis nous allons à Ginza, 2e avenue la plus chère du monde, pleine de boutiques de luxe. Enfin, nous découvrons la ville électrique à Akihabara, où nous dînons dans un fast food.
Vendredi 2 septembre, nous allons visiter le musée d'Edo-Tokyo, qui présente l'histoire de la ville depuis la période d'Edo, lorsque le Shogun s'installa à Edo pour diriger le pays. Ce musée très intéressant présente de nombreuses reconstitutions de maisons, un pont, de grandes maquettes, et plein de documents historiques passionnants. Nous en avons bien profité grâce à un guide volontaire francophone. Nous y passons toute notre matinée. Puis nous allons voir le stade de sumo juste à côté.
En fin d'après midi, nous revenons à Ueno, où se trouve notre ryokan, afin de visiter les arcades sous le train, où l'on trouve les meilleures affaires de la ville. C'est même les meilleurs prix du Japon pour tout l'alimentaire, et nous en profitons pour faire des stocks, tellement nous étions blasés des prix extravagants des petits supermarchés. Il y a aussi des petits vendeurs qui font des beignets de poulpe, des sashimis, des minis okonomiyaki... Enfin, nous rentrons par le parc Ueno que nous avons déjà traversé de nombreuses fois.
Le lendemain matin, nous reprenons l'avion avec Air France, et nous avons la chance d'être surclassés en Premium Economy !
Les gratte-ciels du quartier d'affaire de Shinjuku, et le palais impérial au centre de la ville.
Le Sony Centre avec toutes les nouveautés, et les hôtesses de la ville électrique Akihabara.
Les arcades d'Ueno, où l'on fait d'excellentes affaires en matière de nourriture ou de vêtements.