langue : polonais ; anglais parlé par environ 40% de la population, l'allemand est également bien parlé par les moins jeunes.
monnaie : zloty (1 PLN = 0,25€)
prix d'une chambre : hôtel de 150 à 300 PLN (40€), en comptant un lit supplémentaire
prix d'un repas : 20 PLN (5€) le plat sans les boissons
prix des transports : Le réseau de train est très dense et très bon marché (sauf si l'on prend les cabines couchettes pour 2 à 300 PLN), de plus, certains compartiments sont réservés aux familles avec bébé, donc on a toujours eu plein de place ! Nombreux trams dans toutes les villes - mais nous avons tout fait à pieds
propreté : Les villes touristiques sont très propres et bien entretenues. Malgré tout, les quartiers périphériques sont parfois quelque peu délabrés et taggés.
criminalité : Faible, quelques jeunes fêtards dans les trains style hooligan et quelques tracts un peu sexy sur les voitures, par contre pas vu d'arnaques ni de voleurs.
Cela faisait longtemps que je rêvais de visiter la Pologne. J'avais visité Varsovie pour le passage de l'an 2000, mais il me restait beaucoup de merveilles à découvrir. Finalement, ce fut la destination idéale pour l'été 2012.
Le départ samedi 4 août fut assez rocambolesque : nous nous sommes aperçus dans le RER qu'il nous manquait les cartes d'identité des enfants... Marie a donc fait un aller-retour express depuis l'aéroport jusqu'à chez nous pour les récupérer ! Pendant ce temps, j'avais enregistré les bagages et récupéré tous les billets, et nous attendions Marie derrière le comptoir d'embarquement, qui du coup était obligé de l'attendre (c'était trop tard pour nous débarquer). Elle a donc traversé l'aéroport en courant et le pilote ne l'a attendu qu'une dizaine de minutes, même si les gens dans le car en bas s'impatientaient !
Finalement nous sommes tous arrivés à Varsovie, sauf le bagage de Marie avec tous nous habits, qui a pris l'avion suivant...
Nous sommes arrivés à Varsovie en jean un jour de grande canicule (sans possibilité de nous changer, puisque la valise n'était pas arrivée). Mais cela ne durra pas : le lendemain midi, nous arrivions à Gdansk en short, beaucoup moins gênés par la chaleur que par la pluie !
Pourtant, nous sommes immédiatement charmés par cette charmante ville du nord avec ses toits pointus, ses façades colorées et ses rues pavées. La ville est d'autant plus chaleureuse qu'elle fête Dominikanten, tandis que ses rues se remplissent de stands de nourriture et autres produits festifs ou traditionnels. Nous sortons donc nos K-ways et partons à la découverte des quais et de la voie royale. Joseph découvre un train dans une fête forraine et va conduire la locomotive ! Après la messe dominicale, nous nous abritons de la pluie sous une grande tente proposant des brochettes, des saucisses et de la bière.
Heureusement que nous sommes arrivés tôt dans la ville (5h09 !) car nous avons eu quelques difficultés à trouver notre auberge ! Nous obtenons une grande chambre très chic. Et comme il est encore tôt, nous prenons notre petit déjeuner (Polonais) sur le Rynek, la place centrale. Nous montons ensuite sur le célèbre pont qui relie les tours de l'église Sainte Marie Madeleine ; le portier est sympa, il nous fait tout à moitié prix. Nous passons le reste de l'après-midi entre la cathédrale et le rynek, où les terrasses sont très nombreuses. Nous suivons donc les conseils du Lonely Planet et mangeons des spécialités de Lwow. Nous apprenons alors que lorsque les frontières polonaises furent repoussées vers l'ouest en 1945, les Polonais de Lwow (L'viv) furent déportés à Breslau (Wroclaw) d'où les Allemands furent chassés. La ville s'est donc humainement déplacée de 700 km vers l'ouest, tandisque leurs maisons et souvenirs restaient à L'viv devenue Ukrainienne.
Dans l'ex-Breslau, on trouve aussi les maisons d'Hansel et Gretel, juste devant l'église Sainte Elisabeth. On voit également des animaux en bronze dans la petite rue des Anciennes Boucheries. Mais surtout, la ville est parsemées de petits gnomes en bronze d'une 20aine de centimètres, que nous avons impitoyablement recherchés...
Pour ajouter un peu de culture à notre visite, nous avons visité l'université royale magnifiquement restaurée ainsi que l'église annexe du Saint Nom de Jésus. Pour finir, nous avons visité l'hôtel de ville gothique et nous nous sommes promenés le long des fortifications de la ville.
Le dernier jour dans la ville fut bien utile : nous avons visité le panorama de Ratawice, une grande toile cylindrique décrivant le soulèvement des Polonais contre la Russie impériale. Très réaliste. Puis, après avoir visité quelques églises, nous avons fait un tour en bateau sur l'Oder. Pour finir, nous avons dîné du canard aux cranberries dans un restaurant traditionnel.
Le magnifique hôtel de ville gothique au centre du rynek, bordé de belles maisons médiévalles.
A gauche, Guilllaume est monté sur l'un des multiples gnômes qui peuplent la ville - sauf que cette fois ce sont des animaux. A droite, la vistule sous le soleil.
Des trains partent de Wroclaw directement vers Czestochowa, plus grand site de pèlerinage de Pologne. Nous partons donc avec les pèlerins dans cette petite ville dominée par un monastère fortifié du XIIe. Pour s'y rendre depuis la gare, on remonte l'avenue de la Très Sainte Vierge Marie, pendant un bon kilomètre... Comme il pleut un peu, nous ne nous attardons pas en chemin.
Le sanctuaire est très vaste et présente de nombreuses expositions : Kathyn, histoire du sanctuaire... Comme c'est dimanche, nous assistons à la messe dans le cloître, puis nous assistons à l'arrivée des pèlerins du 15 août. Les groupes remontent l'avenue l'un derrière l'autre, ils se présentent devant une immense scène en surplomb par dessus les remparts sur laquelle les accueille le père abbée en grande cérémonie. Suit une grande messe dans la magnifique église, dont la relique est l'icône de la Vierge Noire peinte par Nicodème.
Le soir, nous dînons et dormons dans un bel hôtel vénicien, à l'autre bout de l'avenue. Face à l'abbaye dans l'axe, les communistes ont construit une immense cheminée d'usine blanche et rouge... peu appréciée des habitants !
L'icône de la Vierge Noire, qui attire tant de pèlerins dans ce sanctuaire quasi millénaire.
Cracovie, plus belle ville de Pologne, miraculée de la 2nde Guerre Mondiale. Joseph fut moins miraculé que cela. Après nous être installés dans notre immense appartement en plein centre ville, nous partons découvrir la place centrale (Rynek), à 200m de l'appartement. Et c'est là que Joseph heurte dûrement les pavés avec sa tête, ce qui lui donnera un terrible mal de crâne, des ottites et une grande fatigue liée à une impossibilité de s'endormir à cause de la douleur. Cet état catastrophique dura 36h, heureusement entrecoupé de moments de pleine forme grâce au doliprane.
Notre première journée ne nous emmena donc pas plus loin que le Rynek, sa halle aux drap, sa tour de l'horloge et l'Eglise Sainte Barbara. Malgré le retour de beau temps, nous n'en profitons guerre et surveillons l'état clinique de Joseph...
Heureusement, Joseph étant un garçon très résistant, le lendemain matin tout va mieux ! Nous partons donc visiter le château situé sur la coline de Wawel. En plus des appartements royaux et d'état, les remparts abritent également la cathédrale de la ville, qui fut l'évéché de Jean-Paul II avant Rome. Sa gloire n'a d'égal que sa petitesse, à l'étroit dans les murailles.
Notre visite se prolonge en suivant la Vistule jusqu'à Kazimierz, le quartier juif, avec ses quelques vieilles synagogues rescapées, ses mémoriaux, ses restaurants kosher et ses cimetières.
Retour à Varsovie, que nous avions rapidement parcourue le jour de notre arrivée en avion. Nous retournons au même hôtel, avec ses grandes marches et sa vue sur le Palais des Sciences & Techniques, où on nous donne la chambre zèbre ! C'est dimanche ; le vieux château - enfin, reconstruit dans les années 60', est gratuit. La messe aussi d'ailleurs, dans la cathédrale. Tout deux sont très intéressant, le château avec sa collection de toiles et articles anciens, et la cathédrale gothique enserrée dans une petite rue médiévale entre une maison et une autre église, avec ses hautes voutes gothiques en brique. En Pologne, on fait la queue aux confessional jusque pendant la messe... Sinon, on ne communie pas - enfin, avons fait une petite entorse à cette règle ! Et puis il y a les jets d'eau en contrebas de la vieille ville. Heureusement que nous avons prévu les maillots de bain, car Joseph ne veut plus en sortir, bien qu'il soit frigorifié, et que le soleil décline.
Le lendemain, nous montons au sommet de la Tour des Sciences & Techniques, d'où nous admirons les gratte-ciels scintillants de Varsovie. Nous descendons dans la galerie marchande sous une grande verrière climatisée - car c'est la canicule. Alors que nous avançons vers l'ouest, cette Varsovie rutilante fais rapidement place à une ville plus morne, encombrée par les travaux du nouveau métro. Nous arrivons finalement à la partie la plus triste : Warsaw Uprising museum, qui raconte l'invasion allemande, le ghetto, et surtout le soulèvement de Varsovie en 1944, que les Allemands ont pris soin d'écraser en même temps que les décombres de la ville, tandis que les Soviétiques restaient en retrait.
Nous passons notre avant dernier jour au vert, du moins en lointaine banlieue dans le château renaissance de Willanow, au bout d'une ligne de bus. Pas de bol, Joseph a des diarhées, nous nous dépêchons donc de finir la visite des appartements afin de profiter du magnifique parc boisé.
Comme la faim nous tenaille déjà les tripes, nous reprenons le bus pour le centre ville et pique-niquons sur la terrasse d'un magnifique hôtel particulier, abritant le musée de Chopin. Ce musée très moderne et interactif est très agréable à visiter, surtout lorsqu'il est gratuit ! A proximité se trouve le quartier des bars branchés, ou nous trouvons difficilement un dîner qui nous convienne...
Le 22 août, nous quittons la chambre zèbre... Nous faisons un dernier tour des remparts, puis nous passons par la vieille ville où Joseph en profite pour jouer dans l'eau de la fontaine du rynek. Enfin, nous retournons à l'aéroport en bus et quittons sans histoires le sol polonais...
Le palais des Sciences et Techniques, toujours logé dans sa tour gothique stalinienne.
La vieille ville de Cracovie, reconstruite après la guerre, comporte un château pentagonal, et des remparts enserrant les nombreuses maisons médiévale.
Dans la banlieue de Varsovie, le palais renaissance de Wilanow.