langue : italien ; anglais parlé par environ 20% de la population
monnaie : euro
prix d'une chambre : à partir de 20€ le lit en auberge de jeunesse, 70€ la chambre double
prix d'un repas : à partir de 10€, vous pouvez déguster pâtes et pizzas.
prix des transports : 1€ le bus et le métro, mais 5€ le vaporetto à Venise !
propreté : Les centres touristiques sont assez propres, mais plus on va vers le sud, mois cela reste vrai...
criminalité : faible au nord, attention aux pickpocket à Rome et plus au sud
L'Italie regorge de ruines antiques, petites villes médiévales, villes baroques incontournables, belles plages et magnifiques paysages. De plus, c'est tout à côté, on y mange bien, le soleil brille, l'italien est facile à comprendre et ils ont même l'euro ! Toutes les raisons sont donc bonnes pour y faire plusieurs voyages.
Notre dernier périple en mai 2012 a commencé à Rome avec Guillaume dans la poussette et Joseph sur le marchepied. Nous avons ensuite pris le train pour Pérouse et Assise en Ombrie. Enfin, nous avons mis le cap sur la Toscane, toujours en train, avec des haltes à Florence, Sienne, Lucques pour finalement reprendre l'avion à Pise.
En août 2009, nous avions redécouvert Venise avec Marie à l'occasion de nos vacances en Croatie. Nous étions ensuite revenus pour quelques jours dans la magnifique ville lacustre. J'ai mis à profit mon séjour précédent chez les Jésuites pour obtenir une magnifique chambre dans leur "monastère".
Nous connaissions tous deux déjà quelques villes : mon premier voyage en Italie était un pélerinage à Rome en 1998, le deuxième était la rencontre de Taizé à Milan la même année, j'ai ensuite participé aux JMJ2000, qui m'ont mené 1 semaine à Trévise, puis 1 à Rome ; en 2003 je me suis envolé vers la Toscane pour un circuit qui m'a mené de Pise à Rimini en passant par Florence, Bologne et Ravenne ; en 2005 j'ai animé une colonie dans les Alpes italiennes et en 2006 j'ai participé à une cession jésuite à Venise.
Notre avion a atterri à Rome le 7 mai 2012, d'où nous avons facilement rejoint notre appartement se trouvant à côté de la gare centrale. Nous avons passé 6 jours dans un superbe hôtel particulier construit le long des remparts tout près de la gare centrale. De nos fenêtres nous pouvions voir les trains mais surtout le beau jardin de l'hôtel particulier construit sous les remparts.
Dès le mardi, nous avons fais la part belle au riche patrimoine antique de la ville éternelle. Nous avons commencé par le forum, qui comprend en réalité plusieurs vestiges de forums, chaque empereur l'ayant déplacé et agrandi ! Le plus majestueux est celui de l'empereur Auguste, dont il reste un grand arc de cercle en brique rouges, percé de galeries. Le forum se prolonge par des vestiges de temples et de basiliques, comme la maison des Vestales où l'on voit Marie, et se termine en pleine nature par les thermes de Septime Sévère et le stade.
Juste à côté, le Colisée s'impose dans toute sa majesté. Un peu plus loin au sud de la ville, nous avons visité en fin de semaine les impressionnants thermes de Caracalla.
Le mercredi matin, nous avions réservé des billets pour l'incontournable musée du Vatican, ce qui s'est d'ailleurs révélé inutile car à 10h du matin, il n'y avait personne. Mais bon, nous avons quand-même bien profité de ce vaste musée, dont le joyau est la Chapelle Sixtine, mais qui expose également de magnifiques colletions de peintures renaissance, une longue galerie de sculpture, une très intéressante collection de cartes détaillées des régions italiennes, et quelques vestiges étrusques, le tout dans les magnifiques couloirs du palais du Vatican.
Nous avons ensuite prolongé notre visite avec le Fort de Sant Angelo, qui domine la vieille ville. Enfin, nous avons traversé la Villa Borghese et la Piazza di Spagna.
Nous avons pris plaisir à traverser plusieurs fois le centre ville de Rome, dont le Panthéon est l'édifice le plus vieux. Mais la place la plus emblématique est celle de la fontaine de Trévi, où tous les touristes se massent une glace à la main. La plus grande et la plus animée est sans conteste la place Navona, où Joseph s'est passionné pour un guitariste jouant du Rock, ainsi que pour bon nombre de peintres exposant leurs réalisations au crayon, au pinceau ou à la bombe !
Pour finir, nous n'avons pas oublié la multitude d'églises de la ville sainte, et notamment les 4 basiliques majeures : Sainte Marie Majeure, Saint Pierre de Rome, siège du Pape, Saint Jean de Latran, cathédrale de la ville, et Saint Paul hors les Murs. Ces quatre basiliques sont les plus anciennes de Rome et sont donc d'importants lieux de pèlerinage.
Le dimanche matin, nous avons pris un train très matinal pour Pérouse, en Ombrie. Cette importante cité médiévale est située au sommet d'une haute colline. Nous avons donc du l'escalader en... minimétro ! Joseph a adoré ce système de métro automatique à crémaillère faisant penser aux télécabines pour skieurs.
De là-haut, plus besoin du minimétro, nous avons tout fait à pied. Les pentes ne sont pas toujours évidentes à grimper, mais heureusement il n'y a pas beaucoup de marches. La hauteur des habitations est très impressionnante, avec des maisons de 7 à 8 étages, des ponts et des contreforts au 4e ou 5e étages, avec 2 étages de fenêtres au dessus... Et tout autour de la ville, d'impressionnants remparts avec des rampes vertigineuses menant aux portes de la ville, dont l'une (Arco Etrusco) porte l'inscription latine "PERUSIA" datant du IIIe siècle...
Les principaux monuments de la ville sont le Palazzio dei Priori, faisant office d'Hôtel de Ville, et la Cathédrale. En Italie, chaque ville a sa Cathédrale, et celle-ci est encastrée entre plusieurs habitations qu'elle domine largement.
Notre hôtel, en contrebas de la cathédrale, offre une magnifique vue sur le toit des églises, les tours de la ville et la campagne vallonnée. Par chance, notre chambre avait accès à la terrasse sur le toit de l'hôtel, dont nous avons profité pour dîner.
Assise se trouve en Ombrie tout près de Pérouse. Nous y avons fait une escapade d'une journée, toujours en train. Si cette petite ville médiévale en pierre possède de charmantes petites rues piétonnes ses remparts, son forum et sa cathédrale, elle est surtout célèbre pour ses basiliques Sainte Claire et Saint François d'Assise. On y voit d'ailleurs plus de pèlerins que de touristes.
La basilique Sainte Claire se trouve au pied de la ville, et abrite la croix byzantine à travers laquelle le Christ s'est adressé à Saint François. Les peintures médiévales dépeignant la vie de la Sainte couvrent toute l'église et la crypte.
La basilique Saint François, qui s'élève à une centaine de mètres, comprend une église haute couverte de magnifiques peintures mettant en parallèle la vie du Christ et celle du Saint, une église basse gothique également couvertes de splendides fresques miraculeusement bien conservées et une crypte très priante. Par ailleurs, on s'y promène plus librement que dans la basilique Sainte Claire.
Mardi 15 mai, nous mettons le cap sur la Toscane ! En train bien sûr. Et nous arrivons à Florence, berceau de la renaissance, exubérante de musées, d'églises et de palais... Et surtout de touristes, ce qui fait que nous avons évité les musées ! En conséquence, nous sommes restés 2 jours pour admirer l'architecture florentine et profiter de son ambiance et de sa douceur de vivre.
Après avoir visité le Palazzo Vecchio qui abrite l'hôtel de ville et avoir admiré le célèbre David de Michel Ange qui trône sur la place devant cet hôtel, nous avons traversé les Uffici abritant la célèbre collection des Medicis pour rejoindre le Ponte Vecchio, sur lequel sont installés les bijoutiers.
Les églises ont largement bénéficié du talent des artistes Florentins - et de l'argent de cette place bancaire européenne. En tout premier lieu le joyau de la ville, la cathédrale, entièrement couverte de marbre vert, de rose et blanc, de gravures et de statues, encadrée par son campanile et son baptistère... Nous sommes montés à la coupole, couverte d'une immense fresque du Jugement Dernier, et au sommet de laquelle nous avons admiré la ville aux toits roses et la campagne alentour.
Parmi les nombreuses autres églises, la basilique Sainte Marie Novella, édifiée par les Dominicains, abrite de très belles fresques renaissance dans une architecture mêlant le roman et le gothique.
N'oublions pas Pinocchio, qui fait la joie de tous les enfants, auxquels Joseph n'a pas fait exception ! Nous le retrouverons partout en Toscane, sous toutes les formes et toutes les tailles.
Cap sur le sud de l'Italie, sa campagne ensoleillée parsemée de coquelicots et sa légendaire douceur. On constate une réelle différence entre le sud de la Toscane, plus champêtre et arrondi, et le nord, plus boisé et vallonné.
Nous avons passé 2 nuits dans un bel hôtel avec piscine au pied des remparts de Sienne... Mais comme la piscine était à 17°C, nous avons passé le plus clair de notre temps à visiter cette vaste ville médiévale au sommet d'une colline (une douzaine d'escalators bout-à-bout font la jonction entre la gare et la porte de la ville !). L'unité architecturale des rues sensées être piétonnes bordées de maisons en briques est tout à fait remarquable.
Le campo, face à l'Hôtel de Ville, symbolise bien cette uniformité temporelle figée à l'époque où le Saint Empire dominait tout le nord de l'Italie.
Au sommet de la ville, la magnifique cathédrale gothique de marbre vert et blanc renferme un intérieur encore plus riche, notamment son sol comprenant 56 panneaux de marbre polychrome... Disposition atypique, le baptistère se trouve sous le choeur de l'église, tandis que la crypte se trouve à l'entresol !
Au XIVe siècle, un immense agrandissement de l'église débutât, malheureusement stoppé par la Grande Peste de 1348, qui dépeupla la ville et lui fit perdre son indépendance et par voie de conséquence sa prospérité. La nef de la nouvelle cathédrale restât l'état sans toit, et les rues et édifices gothiques de la ville ne furent jamais remplacés par des édifices plus modernes.
Pour finir, n'oublions pas que Sienne nous a donné une grande Sainte : Catherine. Sa maison, transformée en mémorial, se situe également dans la ville.
On a coutume de dire qu'il n'y a rien à voir à Pise... Ce serait pourtant bête de ne pas s'y arrêter ! Effectivement, il n'y a pas de train direct depuis Sienne, c'est bien la seule fois que cela nous est arrivé. Cela dit, nous avons mis moins de 2 heures. Pise est une charmante ville touristiques avec ses petites rues bordées de palais gothiques, d'églises en marbre et de petites places. Mais tout cela n'est rien à côté de la blancheur éclatante de la cathédrale isolée sur son tapis de pelouse au nord de la ville, bordées par les remparts et entourée de son campanile (penché) et de son baptistère. Par chance, notre hôtel était juste à côté, ce qui était bien pratique pour tout (le supermarché, le bus pour l'aéroport, la gare pour Lucques...).
C'est aussi un important centre étudiant abritant la meilleure école d'ingénieur du pays ainsi qu'une université de renom. Et quand vient la nuit et que les touristes sont repartis à Florence, on peut admirer la cathédrale illuminée isolée sur son grand tapis vert, façon Disneyland...
Malheureusement, toutes les vacances ont une fin, et nous avons pris l'avion à Pise le 21 mai, nos valises pleines de souvenirs.
Très proche de Pise, cette ville médiévale ne manque pas de charme avec ses antiques basiliques, ses églises à colonnades de marbre et ses remparts-promenade. Nous y avons fait l'aller retour en train depuis Pise, ce qui était d'ailleurs très pratique puisque le train s'arrête juste à côté de notre hôtel à Pise.
Les principaux attraits touristiques de Lucques, en plus de sa proximité de Pise, sont sa promenade sur ses épais remparts, sa gastronomie réputée, et ses églises.
La vieille cathédrale romane recèle de magnifiques bas reliefs sous le porche, et une intéressante contre-arcature gothique à l'intérieur. Au nord de la ville, l'antique basilique San Frediano est caractéristique des basiliques des premiers siècles. Son intérieur sombre et bien conservé abrite un baptistère du XIIe siècle et son fronton arbore une superbe mosaïque byzantine. Enfin, au centre de la ville, l'éblouissante église San Michele in Foro avec sa façade de marbre couronnée de l'archange s'entoure des meilleurs cafés et restaurants.
Arrivés le 30 juillet à l'aéroport de Venise, nous avons pris le vaporetto pour la gare puis un train pour Trieste. C'est là que nous avons passé la journée puis la nuit. A défaut de disposer de plages en centre-ville, Trieste a un très joli centre avec de vieux bâtiments renaissance et une forteresse. Nous avons dîné dans une rue médiévale et dormi dans un hôtel du centre. Le lendemain, nous avons pris le bus pour Porec.
A Trieste, Marie (enceinte de Joseph) devant l'Hôtel de Ville, et l'ancienne cathédrale sur les hauteurs de la ville.
La "Sérénissime" n'est vraiment pas une ville comme les autres. Premier étonnement, on n'y trouve aucune voiture (sauf sur le Lido, l'île plage), les rues sont toutes très étroites et c'est surtout un véritable labyrinthe ! Impossible de se fier à son sens de l'orientation : aucune rue n'est droite, une seule avenue piétonne (les autres sont uniquement navigables), pas de chemins longeant les canaux non-plus, pas de repaires (les rues sont trop étroites et de toutes façons tous les Campaniles se ressemblent), les adresses ne correspondent pas toujours aux noms des rues, on trouve seulement quelques pancartes... Mais la densité de magnifiques églises et de palais de luxe ou de musées est impressionnante !
Nous avons donc passé 4 jours dans ce paradis lacustre que nous connaissions déjà tous les deux. Nous nous sommes promenés dans les rues, les églises et les musées en mangeant des glaces, nous avons fait une promenade en gondole sur le Grand Canal, et nous avons pris le vaporetto pour découvrir les autres îles : Murano, Burano, et le Lido.
Mais surtout, nous avions une chambre magnifique chez les Jésuites, donnant sur la lagune et sur leur petit Jardin avec le campanile au fond. D'ailleurs, nous y sommes montés pour admirer la ville par le nord (nous avons escaladé d'autres campaniles également, malgré la grossesse de Marie).
Le Rialto, centre populaire et commercial de l'île, où nous nous sommes offert une petite balade en gondole. "Gondola gondola !" criaient les gondoliers...
La Basilique San Marco, chef d'oeuvre de l'architecture bizantino-vénitienne.
Le Palais Ducal, magnifique bâtiment autant au niveau architectural que pour les oeuvres qu'il renferme.
On peut de plus en visiter la célèbre prison (désaffectée ; la prison se trouve maintenant sur l'île Giudecca).
Les deux plus grandes églises gothiques de la ville : Santa Maria Gloriosa dei Frari, qui héberge les Franciscains, et Santi Giovanni e Paolo, qui abrite les Dominicains.
De notre côté, nous étions hébergés chez les jésuites, dont l'église adopte le style rococo. Nous avions la chance de voir le soleil se lever sur la lagune depuis nos fenêtres, dans notre grand lit ouvragé...
L'île de Murano, célèbre pour son verre précieux.
L'île lointaine de Burano, typique avec ses petites maisons colorées le long des canaux, ayant chacune un petit jardin, voire même quelques fermes