CROATIE


langue : croate ; anglais parlé par environ 30% de la population, sinon essayer l'Allemand avec les plus vieux.
monnaie : kuna (1 HRK = 0,14€)
prix d'une chambre : chambre à l'hôtel: 60€, chambre chez l'habitant (Sobe): 250 à 350 HRK (40 à 50€), appartement: 350 à 400 HRK (50 à 55€)
prix d'un repas : 100 HRK (14€) pour un resto correct
prix des transports : Les centres villes se parcourent à pieds et sont très petits; pour aller plus loin, compter 7 HRK (1€) ; pour voyager d'une ville à l'autre, le car est également le moyen de transport le plus aisé et le moins cher.
propreté : assez propre, mais les souterrains du tram sont pleins de tags
criminalité : faible, la guerre est finie !

Zagreb

Porec

Zadar

Split

Dubrovnik

Mostar

Venise


Zagreb

Marie et moi sommes partis à Zagreb à l'occasion de la 29e Rencontre Européenne de Taizé.

Nous sommes donc partis avec un groupe de Paris, en car, le 27 décembre 2006. 24h plus tard, nous étions dans Neva Zagreb, le quartier où l'on nous a répartis en paroisses. Marie et moi avons donc atterri dans une paroisse de Zagreb relativement éloignée du centre, mais entourée d'une charmante campagne que nous découvrions toute blanche chaque matin. Nous étions en effet également dans la même famille, avec 2 polonaises. Nos hôtes possédaient une superbe maison, une grande famille, et étaient très sympathiques. Nous avons donc passé une semaine très sympathique avec eux.

Nous avons au total passé 3 jours au centre-ville : le 29, le 30 et le 31 décembre.
Le 29 novembre, le temps n'était pas mauvais, et après la prière du midi, nous sommes allés dans la vieille ville profiter de la visite guidée organisée par Taizé. Nous avons donc découvert la ville en même temps que son histoire, ce qui permet de prêter attention aux détails. Par exemple, la construction par les communistes d'une tour style HLM en plein centre ville pour faire pendant aux clochers de la cathédrale. Ou bien le style tchèque des églises dû aux artisans venus de Bohème, ou de Bavière. Enfin, la division de la ville entre capitole (clergé) et forum (plèbe). Tout cela renforce l'intérêt d'un centre médiéval dont il reste quelques églises et portes charmantes, mais guère plus. Nous avons fini par manger au restaurant, très chic et très bon, avant de partir à la prière du soir.
Le 30, le brouillard était tellement dense que nous sommes restés à Velisajam, la halle d'exposition où Taizé organisait les prières communes, pour voir des danses traditionnelles. Nous avons aussi tenté d'acheter quelques timbres car le lendemain, c'était dimanche.
Le dimanche, le temps est redevenu clair ! Magnifique, nous sommes donc retournés dans la vieille ville, avec sa crèche vivante, et nous avons même profité du coucher de soleil... du 31 décembre ! Mais la journée ne s'est pas finie si tôt. Nous sommes ensuite retournés à Velisajam prendre notre repas du soir, et participer à la prière commune. Ensuite, nous sommes rentrés dans notre paroisse pour une prière spéciale du passage au nouvel an : elle avait lieu juste avant minuit. Une fois les 12 coups sonnés, nous nous sommes embrassés, souhaité la bonne année dans toutes les langues possibles, et enfin nous avons fait notre petit spectacle. Chaque nationalité organisait son show, pour notre part quelques chants connus (Belle, Champs Elysées...). La soirée s'est fini bien tard vu toutes les bonnes choses que les croates nous avaient préparées.

Le premier janvier était ensuite organisé en famille : nous mangions le repas de midi dans notre famille d'accueil, puis nous avons fait nos sacs, nos adieux, et nous avons pris le car spécial qui nous amenés au train spécial qui nous a amenés au bus spécial qui nous a amenés à notre car pour rentrer à Paris.

En fond d'écran, une inscription glagolitique sacrée, qui rappelle l'origine cyrillique de l'évangélisation de la Croatie. En effet, l'Eglise catholique croate fut évangélisée en même temps que les chrétiens russes, et les moines byzantins créèrent un alphabet à partir des minuscules d'imprimerie grecques afin de diffuser la bible. Cette langue est toujours utilisée par l'Eglise croate, avec la bienveillance de Rome.

La cathédrale Uznesenja de l'extérieur et de l'intérieur

L'église St Marc avec sa toiture pavoisée conçue par des ingénieurs tchèques

Le palais Umjetnicki, entre la gare et la vieille ville

Marie devant la gare centrale (tout au fond) et moi devant une ancienne locomotive

Les frères de Taizé en prière

Les danses traditionnelles et notre famille d'accueil

Enfin, le dernier coucher de soleil de l'année le 31 décembre 2006. Nous ne sommes pas parvenus à l'empêcher de disparaître...

Transports

Le train croate que nous prenions tous les jours pour nous rendre au centre ville.

Nourriture

Un petit déjeuner en famille et un repas au restaurant : du poisson entier pour Marie et en morceaux pour Benoît !


Porec

Nous avions prévu pour l'été 2009 un voyage en Terre Sainte. Mais le ventre de Marie s'est soudain mis à s'arrondir et nous avons alors opté pour une destination moins lointaine et un voyage plus autonome. Finalement, nous nous sommes envolés le 30 juillet 2009 pour Venise, d'ou nous avons rallié Trieste puis la Côte Dalmate.

En arrivant à Porec, nous ne fûmes pas dépaysés... On pourrait se croire dans une petite ville côtière italienne, si ce n'est les drapeaux croates omniprésents. Pas moyen de loger chez l'habitant comme ailleurs en Dalmatie, nous avons donc dû chercher une chambre dans un hôtel, qui s'est trouvé être à la fois proche de la vieille ville et de la mer. Ce qui n'était pas extraordinaire puisque la ville est minuscule.

Mais cette ancienne colonie romaine est également charmante, avec ses nombreux glaciers (italiens), ses rue dallées de marbre blanc (d'Istrie - donc local) mais surtout sa basilique euphrasienne du VIe siècle - datant de la période byzantine. L'italien est aussi parlé que le croate, et les pizzerias aussi nombreuses que les touristes allemands qui viennent passer en famille leurs vacances dans cette charmante station balnéaire de l'adriatique. Pour notre part, nous n'y sommes restés qu'une nuit, sur les conseils d'une hôtesse d'une agence de voyage, qui nous a recommandé de filer vers Zadar en Dalmatie Centrale, car il n'y avait rien à faire en Croatie du nord ! Effectivement, nous avions fait le tour de la ville en une journée, et nous n'avons pas été déçus par la suite du voyage.

La basilique de Porec, et la mer vue de son clocher


Zadar

Nous arrivons à Zadar après un long trajet en bus à travers les îles dalmates. Contrairement à ce que laissait entendre le lonely planet, nous sommes accueillis à l'arrivé par un Croate parlant allemand qui nous propose des chambres à louer "à 15 minutes du centre ville". Nous montons dans sa voiture brûlante et arrivons dans une charmante maison de 3 étages où il loue une dizaine de chambres et d'appartements très propres. Nous profitons de la fin d'après midi pour nous baigner sur la plage la plus proche.

Le lendemain matin, nous nous rendons à Zadar à pied après avoir fait quelques courses (bien que nous fûmes un dimanche)... 30 minutes plus tard, nous apercevons enfin la vieille ville de l'autre côté du port de plaisance. A partir de ce moment là, il ne nous faut plus que 15 minutes pour rejoindre la passerelle qui mène à la porte nord de la ville fortifiée... La messe de 10h est déjà quasiment finie à la cathédrale et nous irons donc à 19h. Nous visitons donc l'ancien forum romain dont subsistent plusieurs vestiges, ainsi que l'église byzantine du IXe siècle Saint Donat - car Zadar fut la capitale de l'ancienne Dalmatie Byzantine. Et puis nous avons trouvé le glacier le moins cher de la ville : 5 HRK la boule !

Après avoir fait le tour des remparts, acheté notre billet pour Split et fait le tour des vieilles rues pavées de marbre, nous avons fait une pause baignade sur la plus célèbre curiosité de la ville : les orgues marins. On en parle jusqu'à Compiègne ! Ces orgues jouent nuit et jours au grés des vagues, et haussent le ton lorsqu'un ferry Jadrolinija passe au loin. Juste à côté, une autre curiosité : la salutation au soleil, qui s'illumine toute la nuit.

Le lendemain, nous profitons de la fraîcheur du musée archéologique, et du vent au sommet du clocher de la cathédrale. Pour achever de nous refroidir, un orage nous surprend le soir à notre retour. Les rues sont inondées ! Heureusement, nous avons pu profiter de la plage dans l'après midi et même d'une traversée du port dans une barque traditionnelle : on gagne 10 minutes (sur 45 min!).

Saint Donat, église byzantine du IXe siècle, avec le clocher de la cathédrale.

La place des 5 puits (Trg Pet Bunara) et les célèbres orgues marins agitée par une vague du Jadrolinija.


Split

Etape suivante, Split, la plus grande ville de dalmatie. Etonnamment, c'est aussi le plus petit centre ville ! Il tient dans le palais dioclétien (de l'empereur romain du même nom) qui fait 200m sur 180m ! Nous trouvons d'abord une chambre miteuse chez un gars venu nous récupérer à la gare routière. Elle a pour avantage d'être située tout près du centre ville, également tout près de la grande plage, et pas cher du tout. Mais elle est vraiment poussiéreuse, la salle de bain est sale, et nous la quittons dès l'aube du lendemain. Nous trouvons une chambre encore plus près et beaucoup plus jolie, pour seulement un peu plus cher ! Nous profitons donc à fond de notre séjour dans cette charmante cité romaine.

Pas très loin de Split se trouve la minuscule ville de Trogir, que nous avons ralliée en bateau bien qu'elle se trouve sur la route. Fondée par les romains, ses remparts et sa magnifique cathédrale témoignent d'un riche et glorieux passé. Nous y avons passé une journée très agréable, ponctuée par un déjeuner 3 étoiles et une baignade dans les rochers.

À Split, nous avons tellement apprécié la promenade en bord de mer, les petits restaurants dans le charmant dédale de rues du centre, les salles souterraines, la cathédrale portées par des colonnes romaines, l'immense plage et les soirées agrémentées de cocktails... que nous y sommes revenus en remontant vers Trieste !

Le palais Dioclétien vu de la mer, le forum et les salles inférieures du palais

La charmante bourgade de Trogir


Dubrovnik

Enfin, nous arrivons à Dubrovnik le 7 août, après avoir serpenté la montagne croate (et bosniaque quelques kilomètres) plusieurs heures dans un car suffoquant. Nous arrivons dans la gare routière à l'autre bout de la ville - 50 minutes de marche du centre. Heureusement, une famille nous accueille à la sortie du car et nous propose une chambre chez elle pour 200 HRK, étonnamment proche du centre. Une aubaine ! Comble de la chance, nous arrivons chez elle au bout de seulement 15 minutes de marche (nous aurions difficilement marché une heure avec nos sacs à dos). La chambre est très propre, la salle de bain aussi, et la famille très sympa. L'autre chambre est occupée par un Australien, à qui la famille a également fait croire qu'on était tout près du centre ville. Malheureusement, nous ne sommes que sur les hauteurs du port, juste au dessus de la gare routière... et donc toujours à 50 min de marche du centre ville, avec quelques marches à monter à flanc de colline.

Qu'à cela ne tienne, nous partons à la recherche d'une plage, à 40 min de là, et nous nous débarrassons de toute la chaleur accumulée dans le car. Mais au retour, nous sommes bien décidés à trouver quelque chose plus près du centre. Malheureusement, l'agence de voyage est débordée et nous demande de revenir le lendemain. Le lendemain matin, elle nous trouve un appartement, vers le centre de l'agglomération, à 20 min de la vieille ville. Mais deux fois plus cher, évidemment !

Il ne nous reste plus qu'à profiter de cette magnifique cité d'une remarquable unité architecturale - la ville fut reconstruite dans le style baroque suite au terrible tremblement de terre de 1667. Nous avons fait le tour de ses énormes remparts, visité la riche cathédrale baroque, le palais du recteur, et le cloître franciscain, le cloître dominicain, l'église des jésuites... On ne s'ennuie pas à Dubrovnik, surtout qu'entre deux visites, rien n'est plus agréable qu'une glace ou un plongeon depuis les rochers situés sous les remparts.

Enfin, la Croatie, c'est également une myriade d'îles... et nous en avons profité pour nous rendre dans les îles Elaphites, dans un beau bateau de pécheur. Kolocep est surtout intéressante pour ses plages et ses vergers, tandis que Lopud possède d'intéressants monastères et une belle plage. Enfin, Sipan, la plus grande, possède un grand château fort au milieu de son petit village, malheureusement fermé et délabré. L'eau y est très claire, ce qui fait la joie des oursins... mais aussi la nôtre !

Le palais du recteur, les remparts et le port de nuit.


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